jeudi 9 août 2007

Lettre aux membres

Retour au non-sens


Ayant récemment fait part de la possibilité d'un départ vers une autre (dés)organisation militante à notre co-président et auto-délégué aux sériosité et autres inepties, j'ai maintenant l'honneur de vous annoncer ma décision de demeurer au sein de cette désormais chère association anti-tondeuse à gazon. En effet, c'est au cours d'un bref entretien que j'avais mis notre co-président au courant de mes rapports avec l'organisation anti-souffleuse, laquelle me paraissait avoir une approche beaucoup plus radicale que la nôtre relativement aux actions préconisés afin d'anéantir cet autre fléau banlieusard. C'est en fait à la suite d'une troublante découverte que j'ai décidé de reprendre mes fonctions.


En effet, c'est en soulevant le couvre-plat d'au-dessus d'un quartier de roblochon de Chamonix que j'ai réalisé que le militantisme anti-souffleuse pouvait entraîner la coxarthrose. Pourquoi, me direz-vous? Eh bien tout simplement parce qu'au moment où l'odeur de ce produit fromagé est venue jusqu'à mes glandes olfactives, j'ai eu le souvenir très lointain de mon compagnons de chambre au pensionnat de Monfort-le-Rotrou, lequel sentait pour ainsi dire «les petits pieds». À cette époque, je faisais ma médecine dans ce patelin et étudiais plus précisément les différents types d'arthrose. Je me suis donc rappelé ce type d'affection chronique dégénérative des articulations que développaient les utilisateur du pousse-toc dans la région de la Rhur, plus précisément à Recklinghaussen. Choqué par la prise de conscience que provoquait ce souvenir, je contactai l'immaculé président de l'organisation anti-souffleurs sur-le-champ, afin de l'informer. Ledit président, fils de Joseph Pilsudski, fut abasourdi par la découverte que je venais de faire ainsi que pas le lien direct que je lui démontrai (???) entre la coxarthrose et l'utilisation des souffleuses à neige, par un exercice de réthorique digne des plus grands sophistes. Suite à cet entretien où très peu de choses intelligentes furent dites (cela va de soi), je décidai de tripatouiller ma chambreuse de la dextre et de m'éloigner à jamais de cette organisation indigne de mes capacités à déblatérer.


Voici donc le récit d'une prise de conscience qui, je l'espère, me redonnera l'estime des membres de l'association anti-tondeuses à gazon et tout particulièrement celle du co-président et délégué aux sériosités et autres inepties.


Chers membres merci et de grâce laissez les agoutis en paix!!!


Signé : Le Représentant du syndicat des herbes étrangères et non-orthodoxes et divorcé du membre suivant.

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